1 2 3 4 5 6 7 8 9
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3
x
6
Ri est la somme des résistances thermiques des couches d’isolant
et des lames d’air avec les ponts thermiques intégrés éventuels,
pour les complexes collés.
 
Isolation acoustique
Le procédé de doublage de murs CALIBEL et CALIBEL MI peut per-
mettre, sous réserve du respect du Cahier des Prescriptions Techni-
ques, de satisfaire aux prescriptions des Arrêtés du 30 juin 1999
relatifs aux « caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation »
applicables au 1
er
 janvier 2000.
Les valeurs des indices d’affaiblissement acoustique obtenues en
laboratoire sur diverses parois revêtues d’un complexe, sont données
à titre d’exemple dans le Dossier Technique B – Résultats expérimen-
taux – article 3.
Toutefois, compte tenu de l'influence néfaste des transmissions latéra-
les, des précautions sont à prendre dans la transposition des valeurs
obtenues en laboratoire en valeurs in situ.
 
Risques de condensation
L’application des règles définies dans le préambule de la norme NF
DTU 25-42 (indice de classement P 72-204) permet de les éliminer.
 
Autres informations techniques sur l’isolant
x
 
Résistance thermique : les valeurs de la résistance thermique de
l’isolant en fonction de son épaisseur figurent au dos du certificat
CSTBat du complexe.
 
x
 
Pouvoir calorifique supérieur : 1,3 MJ/kg
x
 
Absorption d’eau à court terme par immersion partielle : WS selon la
norme EN 13162
x
 
L’isolant de ces complexes est non hydrophile au sens du DTU 20-1.
Autres qualités d'aptitude à l'emploi
Les procédés de doublage de mur CALIBEL et CALIBEL MI permettent
de réaliser des doublages d'aspect satisfaisant, aptes à recevoir les
finitions usuelles moyennant les travaux préparatoires classiques en
matière de plaques de parement en plâtre (cf.
 norme NF DTU 59.1
(indice de classement P 74-201)- octobre 1994 « Travaux de peinture
des bâtiments » norme NF DTU 59.4 (indice de classement P 74-204)
« Mise en œuvre des papiers peints et revêtements muraux »  
Dans le cas de finition par carrelage il convient de se reporter aux
documents les concernant notamment le certificat de la colle à carre-
lage et le Cahier des Prescriptions Techniques relatif aux colles à
revêtements muraux intérieurs en carreaux céramiques ou analogues
– e-cahier CSTB 3265 V4 – mai 2006.
Les objets légers (poids inférieur à 10 kg) peuvent être fixés dans la
cloison par les dispositifs habituels avec ce type de parement (crochet
X, vis et chevilles à expansion ou à bascule, etc…).
 
La fixation d’objets lourds n’est aisément possible qu’à des emplace-
ments spécialement réservés, conformément aux indications du Dos-
sier Technique (cf.
 article 8).
 
Autres informations techniques
Classement de réaction au feu : se reporter au paragraphe « Résultats
expérimentaux » du Dossier Technique.
 
2.22 Durabilité
Sous réserve du recours, le cas échéant, à des éléments munis de
barrière de vapeur (cf.
 Cahier des Prescriptions Techniques), les
risques de condensation sont convenablement limités.
 
La résistance aux chocs, tant de corps mous que de corps durs, est
satisfaisante.
  
La stabilité propre est suffisante, tant pour la pose collée que pour la
pose par fixation mécanique.
 
Les appréciations ci-dessus ne valent que pour des éléments dont
l'isolant n'a pas été détérioré avant sa mise en œuvre.
 
Dans ces conditions, la durabilité des complexes mis en œuvre peut
être estimée du même ordre que celle des plaques de parement en
plâtre et cela dans les mêmes conditions d'emploi, de finition et d'en-
tretien.
 
2.23
Fabrication et contrôle
Le contrôle interne de fabrication des constituants attesté pas la certifi-
cation visée dans le Dossier Technique permet d’assurer une cons-
tance convenable de la qualité.
 
.
2.24
Mise en œuvre
Classique pour ce genre de procédé, collage par plots ou fixation
mécanique, elle ne pose pas de problème particulier sous réserve que
les dispositions prévues dans le cas d’isolation acoustique soient
respectées (article 12 du Dossier Technique).
 
2.3
Cahier des Prescriptions Techniques
2.31
Conditions de fabrication et de contrôle
a)
Plaques de plâtre
Les plaques sont conformes aux spécifications de la norme NF EN
520 et aux spécifications complémentaires définies dans les Règles
de certification de la marque NF – Plaques de plâtre (NF 081).
 Les
plaques qui font l’objet de la marque NF répondent à ces spécifica-
tions (cf article 2.2 du Dossier Technique)
b)
Laine de verre
Le primitif de laine de verre est conforme aux spécifications de la
norme NF EN 13162 et est certifié par ACERMI.
 Il faiit l'objet d'un
contrôle portant notamment sur la masse volumique et la cohésion.
 
Les modalités et la fréquence des contrôles doivent être conformes
à l’article 2.11 de l’annexe 2 du Règlement Technique (RT07) des
certificats CSTBat complexes et sandwiches d’isolation thermique.
 
c)
Complexes et sandwiches CALIBEL et CALIBEL MI
Dans le cadre de la certification visée à l’article 5 du Dossier Tech-
nique, les produits font l’objet de contrôles tels que définis dans le
référentiel de cette certification (Règlement Technique RT07).
 
La résistance à l’arrachement du primitif sur la plaque de  plâtre doit
être supérieure à 0,003 MPa ou 0,03 daN/cm² (garantie à 95 %).
 
2.32
Conditions de mise en œuvre
Les prescriptions de mise en œuvre, notamment celles correspondant
à l’utilisation en isolation acoustique,  sont celles définies dans le
Dossier Technique.
 
On se reportera également au préambule annexé à la norme NF DTU
25-42 (indice de classement P 72-204).
 
-
 
Dans le cas ou le complexe est posé sur une paroi extérieure
Il convient de respecter les indications du tableau d'emploi men-
tionné dans l'article 5.1 du Dossier Technique.
 
Les murs ainsi doublés doivent répondre, selon les cas, aux pres-
criptions des normes NF DTU. 20.1, 23.1 et 22.1.
-
 
Dans le cas ou le complexe est posé sur une paroi intérieure sé-
parative d’appartements
On utilise les complexes avec ou sans pare-vapeur, conformé-
ment aux indications de l'article 6.1 du Dossier Technique, no-
tamment en ce qui concerne les prescriptions relatives aux parois
à doubler
-
 
Dans le cas ou le complexe est posé sur une paroi intérieure dis-
tributive, paroi de cage d’ascenseur,…
On utilise, de préférence, les complexes sans pare-vapeur.
 
La paroi à doubler doit répondre aux règles de qualité relative à ce
type d'ouvrage, notamment du point de vue résistance aux chocs.
 
-
 
Dans le cas où le complexe est posé en rampant :  
On utilise des complexes avec pare-vapeur et une épaisseur
d'isolant inférieure ou égale à 80 mm,
2.33
Prescriptions de conception – coordination
entre corps d’états
Le domaine des plaques hydrofugées a été défini en se basant sur le
document «
classement des locaux en fonction de l’exposition à
l’humidité des parois » e-cahier CSTB 3567 – mai 2006.
Les travaux de préparation du support doivent être réalisés avant mise
en place des revêtements de finition.
 
Compte tenu des dispositions particulières relatives aux pieds de
cloisons et aux parois revêtues de carrelage, les documents particu-
liers du marché doivent préciser qui est chargé de la réalisation de ces
travaux (mise en place des fourreaux de traversée de cloison, des
joints élastomères).